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OKUn an d'Alpiq dans les pays nordiques – rétrospective
Matti, tu as créé une nouvelle équipe dans les pays nordiques. Quels facteurs ont joué un rôle clé dans son développement et quelles compétences as-tu mises en avant ?
Notre équipe comprend sept membres répartis à travers les pays nordiques (Finlande, Suède et Norvège). Tous les employés Alpiq qui travaillent dans cette région doivent avoir une compréhension holistique des marchés de l'énergie. Nous devons couvrir le marché dans son ensemble, de la vente physique à court terme au négoce financier à long terme, inclus tous les éléments intermédiaires. Pour y parvenir nous travaillons en équipe, nous nous soutenons mutuellement et nous appuyons sur l’expertise d'Alpiq en Suisse.
Face à l’impact de la pandémie, comment motives-tu ton équipe en télétravail ? Et comment partages-tu les informations avec eux ?
Que vous travailliez au bureau ou à la maison, la plus grande motivation, ce sont les réalisations. Nous avons déjà réussi à dynamiser nos activités et cela restera notre plus grande motivation pour la suite. Nous échangeons fréquemment par vidéo sur Teams et nous essayons de nous rencontrer hors du bureau une fois par mois. Il est nécessaire de se voir en présentiel, bien évidemment toujours dans le respect des mesures sanitaires.
Le marché nordique est relativement vaste et très compétitif. Les clients ont le choix entre une panoplie d'entreprises du secteur énergétique. Selon toi, quelle valeur ajoutée propose Alpiq à ses clients nordiques ?
Nous avons une vision globale des besoins de nos clients et collaborons avec eux comme de vrais partenaires. C'est en cela que réside notre avantage concurrentiel. Nous déployons les meilleures idées et outils haute performance d’Alpiq, afin de fournir à nos clients un niveau de service optimal.
Avec le recul, quels ont été les principaux défis ?
Il faut du temps pour implémenter des changements et développer de nouvelles activités dans le secteur de l'énergie, même lorsque vous évoluez vite. La prospérité d'une activité réside dans le relationnel. Or, il faut du temps pour établir une relation.
Quelle a été ta meilleure réalisation au cours des douze derniers mois ?
Nous avons démarré l’activité de négoce physique dans les pays nordiques et baltiques, et avons conclu plusieurs transactions avec différents producteurs et consommateurs.
Comment la pandémie de coronavirus a-t-elle influencé ton travail et celui de l'équipe nordique ?
Notre aventure a démarré en période de pandémie. Nous ne saurions donc imaginer quelle aurait été la configuration des activités dans un environnement sans coronavirus. Cette pandémie a donc toujours fait partie de notre quotidien. Maintenant que les réunions ont toutes lieu en ligne et non plus dans le même espace physique, cela ne fait aucune différence que l'on se trouve dans les pays nordiques ou en Suisse. Même dans ces circonstances, nous avons développé un esprit d'équipe solide.
Selon toi, quelle est la différence principale entre le marché de l'énergie nordique et le reste de l’Europe ?
Le marché nordique est libéralisé depuis un bon moment. Par conséquent, les clients sont très exigeants dans cette région.
Quelles sont tes prévisions concernant l'impact de la pandémie sur la réalisation des objectifs européens pour le climat, notamment l'intention de la Suède de devenir l'un des premiers pays au monde exempt d’énergie fossile ?
Nous avons suivi de nombreux projets d'énergies renouvelables dans la région nordique et ils se sont déroulés comme prévu, même pendant la pandémie. De manière globale, je ne pense pas que le coronavirus affectera la croissance de la production de nouvelles énergies renouvelables (NER), l'électrification de l'industrie automobile ou le développement d'un écosystème énergétique plus intelligent.
Sur le long terme, quels changements prévois-tu pour le marché de l'énergie renouvelable dans le Nord ?
Le futur de l'énergie renouvelable en Europe du Nord s'annonce radieux, malgré quelques défis. La croissance de la production des NER dépend largement des systèmes de transmission. Les pays nordiques nécessitent encore une solution pour transporter l'électricité des points de production vers les zones de consommation. Cependant, la gestion du risque dans les projets NER attire bien plus l'attention, car des solutions encore simples sont utilisées pour des projets ayant cinq fois plus d'ampleur qu'il y a cinq ans.
Matti Ahtosalo est membre de la direction d'Alpiq depuis 2020. Il est à la tête de l'activité Origination de l'entreprise dans les pays nordiques. Il est titulaire d'un diplôme en ingénierie électrique et d'une certification d'analyste financier obtenue auprès de la Fédération européenne des sociétés d'analystes financiers (EFFAS). Matti compte plus de 20 ans d'expérience dans l'industrie de l'énergie.