Alpiq soutient le travail effectué par la CEATE du Conseil des Etats, dont la contribution pour assurer l'approvisionnement futur du pays en électricité est importante, comme l'a souligné Giovanni Leonardi dans son discours. Le CEO d'Alpiq a également saisi cette occasion pour expliquer la position d'Alpiq Holding SA. Il a défendu la position – conforme à celle du Conseil fédéral –, selon laquelle il était nécessaire, pour assurer l'approvisionnement électrique de la Suisse, non seulement d'investir dans les nouvelles énergies renouvelables et dans la promotion de l'efficacité énergétique, mais aussi de construire deux nouvelles centrales nucléaires – et, le cas échéant, quelques centrales à gaz à titre de solution transitoire.
Giovanni Leonardi a par ailleurs souligné qu'il fallait du temps pour bien choisir les sites des nouvelles centrales nucléaires et que la procédure administrative prévue pour ce faire dans la loi sur l'énergie nucléaire définit le contenu et les limites de temps. Les aspects majeurs à cet égard sont la procédure en plusieurs étapes, la collaboration des autorités fédérales et cantonales, les droits de regard et les possibilités d'opposition, ainsi que la légitimation démocratique par le biais d'un référendum facultatif.
Alpiq a aussi défendu l'opinion selon laquelle les requérants devraient, avant le choix de sites, se mettre d'accord sur les parts de propriété et les parts d'énergie produite revenant à chacun d'eux dans les sociétés partenaires ainsi que sur la collaboration d'égal à égal au sein de ces mêmes sociétés, et aussi l'opinion selon laquelle la réalisation éventuelle de quelques centrales à gaz à titre de solution transitoire n'était pas liée au choix des sites pour les centrales nucléaires et, en cas de référendum, ce serait le peuple suisse qui déciderait au final de la construction ou non de nouvelles centrales nucléaires.
Positions communes Les auditions devant la CEATE ont également permis de présenter les intérêts communs d'Alpiq et du canton de Soleure, qui est un canton d'implantation. Le canton de Soleure a aussi défendu la position – elle aussi conforme à celle du Conseil fédéral – selon laquelle le choix des sites pour les deux nouvelles centrales nucléaires devrait intervenir dans le cadre de la procédure d'autorisation générale en cours, qui prévoit une étude approfondie des trois demandes soumises et permet d'obtenir un large soutien politique de la part du Conseil fédéral et du Parlement pour la décision qui sera prise.